Caldes de Malavella. Fotografia: Empar Sáez |
l'arbre viu dins teu i vius a la seua ombra
cercles concèntrics fugen amb el temps
el cor una pedra feixuga que els ofegats es lliguen
et manté al fons de les correspondències inexpressables
movent-se a penes entre els errors
els lligams espessos - oh remers lents de sutge
entreu per la finestra - la nit vella de màscares
cada nit deixa entrar dins meu la seua llarga joventut
que ja no perdrà peu damunt d'aquest sòl enemic
Tristan Tzara, L'home aproximatiu
Traducció de Vicent Alonso
Lleonard Muntaner Editor, 2013
l’arbre vit en toi et tu vis à son ombre
des cercles concentriques fuient avec le temps
le cœur une pierre lourde que les noyés s’attachent
te tient au fond des inexprimables correspondances
à peine bougeant parmi les erreurs
les liens épais – ô lents rameurs de suie
entrez par la fenêtre – la nuit vieille de masques
laisse toutes les nuits entrer en moi sa longue jeunesse
qui ne perdra plus pied sur ce sol ennemi
Tristan Tzara, L'Homme approximatif
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l’arbre vit en toi et tu vis à son ombre
des cercles concentriques fuient avec le temps
le cœur une pierre lourde que les noyés s’attachent
te tient au fond des inexprimables correspondances
à peine bougeant parmi les erreurs
les liens épais – ô lents rameurs de suie
entrez par la fenêtre – la nuit vieille de masques
laisse toutes les nuits entrer en moi sa longue jeunesse
qui ne perdra plus pied sur ce sol ennemi
Tristan Tzara, L'Homme approximatif
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